Début 1993, Bakersfield, Californie. Quatre mecs, Brian, Reggie, David et James ont un groupe appelé Creep. Le problème c'est leur chanteur : c'est Richard Morrill et il vient de quitter le groupe. Les quatre gars sont bien emmerdés et traînent leurs frusques dans les bars. Un soir, voilà qu'un groupe monte sur la scène du bar où ils écoulent une quantité incroyable de bières. Ce groupe, c'est Sex Art. Mais ce n'est pas tant le groupe qui les interpelle, c'est le deuxième chanteur, un certain Jon Davis. Ils reconnaissent en lui le chanteur charismatique dont ils avaient besoin. Ils proposent alors à Jon de les rejoindre. Jon hésite pendant deux mois car il avait consulté une voyante qui lui avait dit que la chance de sa vie résidait en un groupe...mais Jon ne savait pas si ce groupe était Sex Art ou le futur KoRn ! Après avoir écouté comment jouaient Munky, Head, David et Fieldy, il se décide à les rejoindre. L'histoire commence alors...
Les cinq gars commencent à jouer ensemble et le courant passe très bien. Ils finissent par enregistrer une petite démo avec 4 titres, "Neidemeyer's mind", qu'ils envoient un peu partout. Il bénéficie déjà du soutien de Ross Robinson qui les fait entreprendre une longue tournée de plus de 200 concerts avant la sortie de "KoRn", premier album. On a jamais entendu ça...Le célèbre Billboard, LE classement musical américain, les cite comme "le tout premier groupe de rock-hardcore à entrer en haut du classement des Heatseekers, et l'un des premiers à percer directement dans les 100 premiers dans le Billboard 200". Ce succès vient en grande partie des concerts effectués avant la sortie de l'album avec House of pain, Biohazard, 311, Sick of it all, Danzig, Marilyn Manson et Megadeth. Une foule de fans se forment déjà...
Life is peachy ne tarde pas à succéder au premier opus, toujours produit par Ross Robinson. Un album furieusement énorme, bien que la censure empêche les foules de connaître KoRn. En effet, les paroles de cet album sont...libérées. De grandes tournées commencent, les fans hurlent le nom de KoRn partout dans le monde, la France découvre le groupe à Nulle part ailleurs, où KoRn joue No place to hide. Dès 1997, leur propre label est crée, Elementree. Ils font parler d'eux jusque dans les journaux : un étudiant se fait virer de son lycée parce qu'il porte un T-shirt au nom du groupe. Plus personne n'ignore le nom de KoRn...
Cependant, le grand public ne découvre la musique que lorsque sort Follow the leader. Produit par Steve Thompson (Gun's N Roses), l'album est un grand pied de nez aux groupes qui n'ont pas perdu de temps pour suivre KoRn dans une brêche à peine ouverte. L'album est un succès commercial, les clips sont enfin diffusés dans la journée, la vidéo de Freak on a leash, dessinée par le grand Todd Mc Farlane (Spawn), remporte même la récompense du meilleur clip de l'année de MTV. KoRn crée le Family Values Tour, une tournée entre potes, avec entre autres Limp Bizkit, Orgy et Ice Cube.
La gloire se confirme en 1999 avec la sortie d'Issues. Un album sans invités qui remporte un succès mondial phénoménal. Tout le monde veut Korn, les métalleux, les simples rockeurs, les skaters et même certains fans de rap et autres Britney (arg). Les autres groupes pompent le style de KoRn plus que jamais, donnant lieu à d'honteuses reprises de riffs à peine déformés...Une grande tournée commence, le Sick & Twisted Tour. Malheureusement, David a un problème de santé et ne peut continuer la tournée. Les enjeux sont trop importants et pour la première fois dans l'histoire de Korn, le groupe fait appel à un remplaçant. Ce sera Mike Bordin (Faith no more) qui poursuivra la tournée avec talent.
Le temps que David se rétablisse, le groupe s’accorde du temps pour d’autres projets : Fieldy sort son album solo Fieldy’s Dream ; Jonathan écrit pour la BO de the Queen of the damned, dans lequel il apparaît même quelques instants en tant que vendeur de billets clandestin…Et KoRn écrit, compose et se creuse pour faire du cinquième album (très attendu) une véritable petite merveille de qualité et de création.
L’album sort enfin le 11 juin 2002, les fans se ruent littéralement dessus malgré le fait que l’album ait filtré sur le net quelques mois avant sa sortie et Untouchables entre en seconde place du Billboard. Une grande tournée s’ensuit, Tour with no name, avec un passage en France en septembre.
Mais KoRn n'est pas très satisfait du rendu d'Untouchables en live. Ils retournent très rapidement en studio pour écrire un sixième album qui constituerait une sorte de retour aux sources.
Sur ce concept naît Take a look in the mirror, un album qui porte un regard sur la carrière de KoRn et tient compte des leçons tirées de chaque album. Le livret montre des photos piochées dans les 10 années passées et l'une des chansons est une version 2004 d'une des premières chansons qu'ils composèrent sans jamais la mettre sur un album, Alive.
KoRn s'intéresse également aux groupes qu'ils admirèrent jeunes. Ainsi, ils reprennent enfin en entier One de Metallica lors d'un MTV Icon consacrés à ce groupe. Ils jouent aussi en live The wall des Pink Floyd, qu'ils prévoient d'enregistrer sur leur album de Greatest Hits à paraître.
S'ensuit une tournée très sobre, sans paillettes ni écrans géants, avec pour commencer Limp Bizkit, puis Static-X, pour un retour en France en juin.
Jeu 17 Fév à 22:07
